Soutenance de Thèse de Doctorat

Le 22 Octobre 2009 à 10h salle des Thèses de l'Université de Rennes1, Le Jan Guylaine soutient son Doctorat "Mention Traitement du Signal et Télécommunications" intitulé : Modèle d'aide au diagnostic de la dyslexie.

Le Jury est composé de : Michel Habib, Neurologue à la Faculté de Médecine, Marseille (rapporteur), Catherine Marque, Professeur des Universités à l'Université de Technologie Compiègne (rapporteur), Jean-Emile Gombert, Professeur des Universités à l'Université de Rennes 2 (examinateur), Hervé Rix, Professeur des Universités à l'Université de Nice-Sophia Antipolis (examinateur), Jean-Luc Roulin, Maître de Conférences à l'Université de Savoie, Chambery (examinateur), Pascal Scalart, Professeur des Universités à l'Université de Rennes 1 (examinateur), Régine Le Bouquin Jeannès, Professeur des Universités à l'Université de Rennes 1 (directeur de Thèse).

Résumé:
Ce travail porte sur l’élaboration d’un outil d’aide au diagnostic de la dyslexie. La dyslexie se manifeste par un trouble spécifique du langage écrit qui rend un enfant incapable d’acquérir les techniques nécessaires à l’apprentissage de la lecture. Le diagnostic est d’autant plus difficile que l’apparition des déficits de lecture intervient également chez un enfant dont l’environnement socioculturel est défavorable, ou possédant une autre pathologie (dysphasie, trisomie, handicap visuel ou auditif). Les recherches menées sur l’origine de la dyslexie ont conduit à de nombreuses hypothèses (visuelle, magnocellulaire, auditive, cérébelleuse,…) cette diversité se traduisant par des outils de diagnostic variés et par conséquent des remédiations parfois inadaptées. Aujourd’hui, les praticiens expriment le besoin d’un outil automatique d’aide au diagnostic prenant en compte les déficits propres à l’enfant afin d’envisager une rééducation adaptée. Pour répondre à ce besoin, un ensemble d’épreuves de dépistage les plus couramment utilisées, évaluant différents domaines cognitifs, a été soumis à 78 enfants normo-lecteurs âgés de 8 à 10 ans ainsi qu’à 35 enfants dyslexiques de même âge suivis dans le service pédiatrique d’un centre hospitalier. A partir du protocole initial, nous avons proposé un modèle de prédiction de la dyslexie permettant de sélectionner les épreuves les plus pertinentes et de limiter ainsi le temps de passation. Ce modèle est intégré dans un logiciel dans lequel nous avons ajouté un ensemble d’épreuves de dépistage pouvant conduire à la définition de profils mettant en évidence les capacités déficitaires propres à l’enfant.