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Soutenance de Thèse de Doctorat

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Le 30 Octobre 2009 à 9h30 salle des Thèses de l'Université de Rennes1, Demont-Guignard Sophie soutient son Doctorat "Mention Traitement du Signal et Télécommunications" intitulé : Interprétation des événements intercritiques dans les signaux EEG intra-cérébraux: apport des modèles détaillés de réseaux neuronaux.

Le Jury est composé de : Frédéric Alexandre (Directeur de recherche, Rapporteur), Fernando Henrique Lopes da Silva (Professeur émérite, Rapporteur), Philippe Derambure (Professeur, Examinateur), Jacques Duchene (Professeur, Examinateur), Fabrice Wendling (Directeur de recherche, Directeur de thèse), Pascal Benquet (Maître de conférences, Co-directeur de thèse)

Résumé

Cette thèse porte sur l’analyse d’événements électrophysiologiques particuliers rencontrés dans les signaux intracérébraux acquis chez les patients souffrant d’épilepsie partielle et candidats à la chirurgie. L’objectif de ce travail est de progresser dans l’interprétation physiopathologique de ces signaux (potentiels de champ locaux) et d’identifier certains mécanismes impliqués dans la génération d’événements (« pointes épileptiques ») observés en dehors des crises. Pour répondre à cet objectif, nous avons développé un modèle, à l’échelle cellulaire, de réseau de neurones incluant cellules principales et interneurones. Ce modèle permet, à partir de la reconstruction du potentiel de champ (théorie dipolaire), de faire le lien entre les signaux enregistrés sur les électrodes intracérébrales et l’activité du réseau. Les travaux se sont focalisés sur le champ CA1 de l’hippocampe, structure très souvent impliquée dans les épilepsies du lobe temporal.
Au niveau cellulaire, un modèle de neurone pyramidal à deux compartiments a été proposé et validé par comparaison à des enregistrements intracellulaires réels obtenus en conditions normale et pathologique. Au niveau du réseau (contenant plusieurs milliers de neurones), les résultats montrent que le modèle est capable de simuler des évènements ressemblant à des événements paroxystiques réels. En particulier, le décours temporel des pointes épileptiques a pu être expliqué par la contribution relative des courants synaptiques excitateurs et inhibiteurs sur les cellules principales. Parmi les perspectives, le modèle pourrait être utilisé pour décoder certains mécanismes impliqués dans les « oscillations haute fréquence » reconnues également comme étant un « marqueur » des structures épileptogènes.